MEDICAMENTS RESPONSABLES DE SYNDROMES PARKINSONIENS:
Un très intéressant article1 paru en début d’année permet de faire le point sur la
physiopathologie de la maladie de Parkinson, les médicaments antiparkinsoniens et les effets
indésirables singuliers qui leur sont rapportés : les accès soudains de sommeil ou les
comportements d’hypersexualité ou d’addiction observés sous médicaments dopaminergiques,
les valvulopathies cardiaques sous pergolide (Celance*).
Par ailleurs, les auteurs rappellent que les médicaments restent la principale cause de
syndromes parkinsoniens secondaires. La liste des produits responsables inclut :
• les neuroleptiques « anciens » (phénothiazines, butyrophénones, thioxanthènes, benzamides)
• les neuroleptiques « nouveaux » comme la clozapine (Léponex*), la rispéridone (Risperdal*),
l’olanzapine (Zyprexa*), ou l’aripiprazole (Abilify*)
• les neuroleptiques antiémétiques comme le métoclopramide (Primpéran*…), la métopimazine
(Vogalène*…), l’alizapride (Plitican*)
• le véralipride (Agréal*)
• les anti-H1 comme l’alimémazine (Théralène*), la prométhazine (Phénergan*…) …
• les anticalciques comme la flunarizine (Sibélium*), ou plus rarement le diltiazem, le vérapamil
ou l’amlodipine.
• l’amoxapine (Défanyl*)
• l’indoramine (Vidora*)
On peut discuter la possible responsabilité des :
• antidépresseurs sérotoninergiques en association à des facteurs favorisants (sujet âgé,
traitement prolongé, co-prescription de psychotropes ou Parkinson sous-jacent)
• valproate de sodium (Dépakine*…) qui associe un tableau de symptômes moteurs et de
pseudo-démence
• trimétazidine (Vastarel*…) tout particulièrement chez la femme âgée
Il convient donc d’évoquer la responsabilité d’un médicament dont l’arrêt est parfois possible
avant d’administrer de façon systématique un traitement correcteur.
Un très intéressant article1 paru en début d’année permet de faire le point sur la
physiopathologie de la maladie de Parkinson, les médicaments antiparkinsoniens et les effets
indésirables singuliers qui leur sont rapportés : les accès soudains de sommeil ou les
comportements d’hypersexualité ou d’addiction observés sous médicaments dopaminergiques,
les valvulopathies cardiaques sous pergolide (Celance*).
Par ailleurs, les auteurs rappellent que les médicaments restent la principale cause de
syndromes parkinsoniens secondaires. La liste des produits responsables inclut :
• les neuroleptiques « anciens » (phénothiazines, butyrophénones, thioxanthènes, benzamides)
• les neuroleptiques « nouveaux » comme la clozapine (Léponex*), la rispéridone (Risperdal*),
l’olanzapine (Zyprexa*), ou l’aripiprazole (Abilify*)
• les neuroleptiques antiémétiques comme le métoclopramide (Primpéran*…), la métopimazine
(Vogalène*…), l’alizapride (Plitican*)
• le véralipride (Agréal*)
• les anti-H1 comme l’alimémazine (Théralène*), la prométhazine (Phénergan*…) …
• les anticalciques comme la flunarizine (Sibélium*), ou plus rarement le diltiazem, le vérapamil
ou l’amlodipine.
• l’amoxapine (Défanyl*)
• l’indoramine (Vidora*)
On peut discuter la possible responsabilité des :
• antidépresseurs sérotoninergiques en association à des facteurs favorisants (sujet âgé,
traitement prolongé, co-prescription de psychotropes ou Parkinson sous-jacent)
• valproate de sodium (Dépakine*…) qui associe un tableau de symptômes moteurs et de
pseudo-démence
• trimétazidine (Vastarel*…) tout particulièrement chez la femme âgée
Il convient donc d’évoquer la responsabilité d’un médicament dont l’arrêt est parfois possible
avant d’administrer de façon systématique un traitement correcteur.
No hay comentarios:
Publicar un comentario