lunes, 4 de enero de 2010

OPA de Sanofi Synthélabo sur Aventis - 10 de Febrero 2004








La décision prise au soir du 25 janvier 2004 par le groupe SANOFI SYNTHELABO d’acquérir le groupe AVENTIS est une décision très lourde de conséquences, tant du point de vue économique, politique et social.
Cette décision, telle qu’elle est présentée par la direction de SANOFI SYNTHELABO, vise à propulser le groupe au 1er rang européen et au 3ème rang mondial. Cette affirmation, de la direction de SANOFI SYNTHELABO, montre qu’il s’agit de redessiner le paysage pharmaceutique mondial. Chacun sait que dans ce domaine, les intérêts financiers étant ce qu’ils sont, les acteurs du secteur feront tout pour préserver leur pré carré.
La bataille qui s’engage à coup de milliards de dollars ou d’euros nous permet d’affirmer aujourd’hui, au niveau de la CGT, qu’après cette décision prise par SANOFI SYNTHELABO, plus rien ne sera comme avant, que ce soit pour le soi-disant « agresseur » ou le soi-disant « agressé », mais surtout pour les victimes, les salariés, et bien évidemment derrière cela, toute l’industrie pharmaceutique, la santé publique en France, en Europe et dans le monde.
Cette offensive concertée ou non par SANOFI SYNTHELABO avec une campagne de communication sans précédent, doit nous amener à nous poser la question des résultats réels de cette offensive.
L’expérience de toutes les fusions, amicales ou inamicales, de toutes les restructurations dans l’industrie chimique en général, et dans l’industrie pharmaceutique en particulier, ont toutes eu le même résultat :
Affaiblir le potentiel de recherche et diminuer l’offre de médicaments dont les patients ont besoin ;
Accentuer le processus de désindustrialisation organisé en France et en Europe ;
Diminuer les capacités d’information et de formation médicale.
La lutte de notre Fédération et de ses syndicats n’est pas une lutte pour ou contre l’OPA.
Pour la CGT, il s’agit de faire prévaloir les intérêts des salariés menacés aujourd’hui à l’identique dans les deux groupes en ce qui concerne :
Leur emploi
Leur statut
Leur avenir.
Face à cette situation nouvelle, la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT et ses syndicats exigent l’arrêt immédiat des fermetures, des restructurations et des cessions en cours.
Les besoins de santé des populations en France, en Europe et dans le monde, montrent que les deux groupes doivent conserver et renforcer leurs sites, leurs activités, leurs emplois.
On ne peut dissocier le social de la santé. D’ailleurs, l’accès au système de soins, perçu comme un droit fondamental, doit être protégé de façon active par tous les acteurs de la Société, les dirigeants de nos grands groupes, mais surtout par les pouvoirs publics.
Ne pas le faire, c’est déjà accepter une société malade. D’ailleurs, nous déplorons les dernières mesures du gouvernement car le non remboursement de plus de 450 médicaments va, non seulement se traduire par un non accès aux soins pour les plus pauvres, mais aussi par des menaces de fermetures d’une demi-douzaine de laboratoires de recherche.
Dans ce contexte d’OPA, de fusions, de politique de santé menée par MATTEI, beaucoup de questions se posent sur l’avenir de l’industrie pharmaceutique.
Sous quelles formes s’organisent la recherche et le développement de nouveaux produits pharmaceutiques, de façon que ceux-ci soient disponibles et immédiatement accessibles à tous ceux qui en ont besoin ?
Comment orienter l’industrie pharmaceutique vers des objectifs compatibles avec l’amélioration de la santé et la qualité de la vie, plutôt que vers la seule expansion économique liée à la rentabilité et aux profits ?
Ce n’est pas l’OPA ou la fusion entre ces deux grands groupes qui répondront favorablement à ces deux questions.
En plein débat sur le devenir de la Sécurité Sociale, on peut s’interroger sur les sommes engagées dans cet OPA qui, de fait, seront des moyens en moins pour la santé publique et la situation sociale des salariés de la filière du médicament.
Vente de Notre-Dame-de-Bondeville chez SANOFI SYNTHELABO, de Villeneuve la Garenne chez AVENTIS, fermeture de la recherche d’AVENTIS à Romainville, menace sur Compiègne et Elbeuf, ces choix stratégiques et purement financiers ne répondent pas aux besoins de santé et de la population.
Cette situation va affaiblir le potentiel de recherche et diminuera l’offre de médicaments dont le patient a besoin.
Beaucoup de questions sont soulevées.

Du point de vue financier

Pourquoi SANOFI SYNTHELABO lance-t-il une OPA sur AVENTIS et pas sur un autre ?
Le rôle de TOTAL et de L’OREAL.

Du point de vue social
Les problèmes déjà connus avant la fusion.
Les premières décisions prises suite à l’annonce de l’OPA.
Sur ces points, les deux camarades de SANOFI SYNTHELABO et d’AVENTIS vont vous apporter des précisions.
Le lancement par Sanofi-Synthelabo d’une OPE/OPA « non sollicitée » mérite une réflexion tant sur les aspects financiers, que d’un point de vue économique et social. Elle doit être resituée, dans le cadre des politiques de santé des différents gouvernements tant français qu’européens. En effet, comme pour les retraites, il s’agit de politiques concertées et bien organisées à l’échelle européenne.
Le lancement par Sanofi-Synthelabo d’une opération d’acquisition n’est pas, dans l’histoire de ce groupe, une première. Le groupe Sanofi est né en 1973, d’une décision de diversification capitalistique du groupe ELF, et la constitution de Sanofi en tant que branche pharmacie de ce groupe est une suite d’acquisition et de fusion. Il semble que seule, la dernière en date, ait été présentée comme une fusion entre égaux, ce que la réalité n’a pas vraiment démontré. Ce qu’il faut retenir ici c’est que la croissance de Sanofi tout au long de son histoire doit plus à sa capacité d’acquisition, qu’à son développement interne. Toutefois, ce dernier loin d’être négligeable a été le socle de la politique appliquée.
S’il ne fallait prendre en compte que les résultats de l’entreprise, et les perspecti-ves annoncées, il n’y a pas pour Sanofi-Synthelabo de raisons objectives à l’acquisition d’Aventis. Les raisons sont bien évidemment ailleurs.
Dans une industrie pharmaceutique dont la concentration s’accélère à l’échelle internationale, la course aux résultats est à la fois intensive et extensive. Dans ces conditions, il n’y a pas d’entreprise à l’abri des rapaces. Le prédateur d’aujourd’hui peut être une proie de demain.

Les résultats de Sanofi-Synthelabo, étant ce qu’ils sont depuis plusieurs années, pourraient satisfaire les plus exigeants. Pour mémoire, lors du mariage arrangé entre Sanofi et Synthelabo, les exigences de rentabilité du nouvel ensemble n’étaient pas seulement à deux chiffres mais à plus de 20%.
Il n’y avait pas besoin d’être un grand économiste pour savoir qu’un tel taux de rentabilité ne peut être qu’exceptionnel sur le long terme, et que sans porter le moindre jugement de valeur, l’avenir ne pourrait plus être aussi juteux.
En tout état de cause, la direction de Sanofi-Synthelabo ne cache pas aujourd’hui que l’OPE/OPA est une excellente opportunité de circonstance, et qu’au delà des opportunités de croissance qu’elle semble y discerner (voir sa propagande sur le 1er européen et le 3ème mondial), c’est aussi une opération défensive pour tenter de se mettre à l’abri d’éventuels prédateurs potentiels.
L’actionnariat de Sanofi-Synthelabo est en effet pour l’instant verrouillé par un pacte d’actionnaires qui est à échéance en fin d’année 2004. Pour Elf (absorbé depuis par Total) et L’Oréal, le mariage était de raison, et s’il y avait à l’époque une volonté commune c’était le désengagement à terme de l’industrie pharmaceutique.
Aujourd’hui, Total a clairement affirmé que le pacte d’actionnaires ne serait pas reconduit, décision logique qui suit l’abaissement progressif de la participation du groupe de plus de 30% en 1999 autour de 24% aujourd’hui.
Pour L’Oréal, la situation est un peu différente, puisque le résultat de Sa-nofi Synthelabo constitue depuis plusieurs années une part non négligeable du sien propre. Cela dit, L’Oréal est aussi dans une situation de mobilité de son pro-pre capital, puisque tout récemment il a été annoncé l’absorption de la holding Gesparal par L’Oréal. Sur le papier, la situation du capital est apparemment in-changée, mais fait entrer directement en scène la multinationale Nestlé qui a ses propres intérêts dans l’industrie pharmaceutique mondial. Et ces intérêts là ne sont pas forcément convergents avec les intérêts qui président à l’OPE/OPA de Sanofi-Synthelabo sur Aventis.
Il faut noter également que s’il y a une question d’opportunité dans cette opéra-tion, les moyens de Sanofi-Synthelabo semblent aujourd’hui limités.
Pour acquérir Aventis, le projet déposé suppose principalement un échange d’actions des deux entreprises. La partie en numéraire ne représente que 19% de l’opération et elle est principalement appuyée sur un emprunt.
Pour en arriver à ce scénario il a fallu un accord des deux actionnaires de réfé-rence, ce qui permet aujourd’hui à Sanofi-Synthelabo de prétendre qu’il a le soutien total de ceux-ci.
Pour notre part, nous n’avons aucune raison de douter de ce soutien. Toutefois nous observons que dans le projet présenté, Sanofi Synthelabo doit, si l’OPE/OPA réussit, convoquer une Assemblée Générale afin de créer les titres nécessaires à la rémunération des actionnaires d’Aventis.
Comme à notre connaissance, ni Total, ni L’Oréal, ne sont actionnaires d’Aventis, il s’ensuit qu’au terme de l’opération la participation de l’un et de l’autre, sera diluée. Le pacte d’actionnaires continuera à courir jusqu’à la fin de l’année, mais sa majorité en voix ne semble pas garantie.
C’est la raison pour laquelle nous avons pu dire que le soutien de Total et L’Oréal à cette OPE/OPA ressemble à celui de la corde qui soutient le pendu. D’autant que si Sanofi-Synthelabo importe l’actionnariat d’Aventis le 3ème actionnaire potentiel pourrait être la Kuwait Petroleum Corporation (KPC).
Il est clair au terme de cet énoncé, qu’en cas de réussite de l’OPE/OPA, le groupe qui se constituera est plus une société transnationale qu’une société européenne et que la volonté affichée d’en maintenir les centres de décisions en France est certainement une volonté actuelle qui répond à des intérêts bien précis, mais pas une garantie à durée indéterminée.
Il paraît clair, dans ces conditions, que l’OPE/OPA de Sanofi-Synthelabo sur Aventis, résulte de la situation contradictoire du groupe qui :
ne peut plus garantir sur le long terme un niveau de résultats identique aux précédents,
et doit faire face à une instabilité programmée de son actionnariat.
Il s’agit là d’une véritable fuite en avant qui n’est pas sans risques dans la pé-riode présente.
Sanofi-Synthelabo se veut une vitrine sociale, voire une référence en la matière.
Il nous faut rappeler aujourd’hui que la fusion entre Sanofi et Synthelabo ne s’est pas faite sans casse sociale. Le fait que la direction ait pu le faire dans des conditions moins voyantes et moins bruyantes que d’autres, ne change rien au fait.
En 1999-2000, plus de 500 emplois ont disparu en région parisienne. Mais il y a eu aussi des cessions massives : Sanofi Beauté, Diagnostic Pasteur, Sanofi Santé Nutrition Animale, Porgès, Sylachim (redevenue depuis Finorga), ELA Médical. Il y a eu aussi des fermetures d’établissements à Ris-Orangis et à Coutances.
Dans cette litanie, bien sûr tous les salariés n’ont pas perdu leur emploi. Cela dit beaucoup, beaucoup trop l’ont perdu ensuite. Ce qui permet à Sanofi-Synthelabo de préserver son « image » à bon compte.
Si l’OPE/OPA de Sanofi-Synthelabo inquiète aujourd’hui les salariés, c’est qu’avant même son annonce, des nuages noirs se profilaient déjà :
Dans la Recherche, la direction n’avait pas caché sa volonté de fermer à terme les sites de Labège (31), de Bagneux et de Rueil-Malmaison (92).
Dans la Chimie, la direction a engagé fin 2003 un processus d’information consultation concernant un sureffectif estimé par elle à 53 personnes sur le site de Sisteron.

Dans l’industriel, la direction de l’entreprise a annoncé en fin 2003 une stagnation globale des volumes à produire, et s’inquiétait ouvertement pour la fin 2004.
De ce point de vue, l’annonce concomitante de l’OPE/OPA et de la cession de Fraxiparine et Arixtra et du site de Notre Dame de Bondeville (76) a créé un trouble profond au sein de l’entreprise comme du groupe.
En effet, l’Arixtra était présenté depuis longtemps comme le futur « blockbus-ters ». Dans le même temps, en interne des propos peu aimables ont été tenus contre son « concurrent » Lovenox. Il ne nous appartient pas ici de dire du mal ou de bien de l’un ou de l’autre produit. Les scientifiques pourront l’exprimer.
Ce que nos Syndicats observent, c’est que le choix pour Sanofi-Synthelabo entre ces deux médicaments, n’est pas une affaire scientifique mais une histoire d’argent. Sera gardé celui qui rapporte le plus d’argent. Un point c’est tout.
Au delà de l’émoi des salariés qui ont cru les discours de l’entreprise, il est éga-lement possible, que l’OPE/OPA soit un moyen commode de se débarrasser d’un produit dont l’avenir est maintenant incertain. Le scandale de Notre Dame de Bondeville, c’est d’essayer de faire croire à l’avenir d’Arixtra alors que dans le même temps, le groupe Sanofi-Synthelabo va garder les brevets de ce qui sera peut-être le remplaçant d’Arixtra et de Lovenox… Dans ces conditions, les salariés de Notre Dame de Bondeville comme ceux d’un certain nombre d’établissements ont très vite compris qu’il y avait maldonne et tromperie. Dans l’état actuel, la cession d’Arixtra et De Fraxiparine à Notre Dame de Bondeville est un sursis avant quasi fermeture. Sanofi-Synthelabo le sait bien, et la cession est un moyen de faire faire par d’autres, le sale boulot.
Le projet d’OPE/OPA montre aussi que la direction de Sanofi-Synthelabo confirme qu’elle ne remettra pas en cause les opérations déjà engagées par l’actuelle direction d’Aventis. Les opérations dont il est question, ce sont bien sûr les cessions comme les fermetures d’établissements.
En cas de réussite de l’opération ; Sanofi-Synthelabo a prévu un coût de restructuration de 2 milliards d’euros.
La belle image « sociale » s’efface devant les nécessités du marché financier.
Au delà de la propagande, l’état des négociations sociales dans le groupe Sa-nofi Synthelabo depuis maintenant un an et demi laisse la CGT sans illusion.
Aucun accord salarial, avec aucun syndicat n’a pu être conclu depuis l’an 2000.
La dernière négociation relative à l’accord de Prévoyance et de Soins de Santé des salariés du groupe, même signée par d’autres syndicats, ne peut cacher un formidable recul social pour tous les salariés comme pour les retraités. De ce point de vue, la mise en place d’un remboursement des médicaments sur la base du TFR montre la complicité de la direction du Groupe avec le gouvernement. Mais il y a un paradoxe auquel Sanofi-Synthelabo n’échappe pas. Lui qui vend des médicaments éthiques, des médicaments princeps, vient de décider que ses salariés ne seront remboursés que sur la base du prix des génériques.
Contrairement à son slogan, pour Sanofi-Synthelabo, l’essentiel ce n’est pas la santé, mais le profit qu’il peut en tirer.

Scénario de l’OPE/OPA selon Sanofi-Synthelabo.

Il est précisé dans le document d’intentions qu’à la fin de l’OPE/OPA, il y aura :
Modification du Conseil d’administration d’Aventis.
Proposition de transformation d’Aventis en Société anonyme à Conseil d’Administration.
Sanofi-Synthelabo se réserve la possibilité de proposer à terme de procéder à une fusion avec Aventis.
Sanofi-Synthelabo prévoit de poursuivre la politique de désinvestissement entreprise par Aventis concernant ses activités non stratégiques.
Au delà de la bataille boursière, l’opération s’annonce donc assez longue et difficile.
L’OPA hostile de SANOFI SYNTHELABO sur AVENTIS engage un processus dont personne ne peut préjuger de l’issue.
L’image sociale d’AVENTIS est mauvaise, très mauvaise. Quelques douloureux exemples pour démontrer cette affirmation :
Fin 98-99 juste à la porte de la fusion HMR-RP : plan de 1000 suppressions d’emplois dans le secteur pharma de Rhone Poulenc
Dépeçage et cession de la COOPER
Plan de préretraite avec à nouveau 1000 emplois en moins
Cession de l’Agrochimie à BAYER.

Cession de Cassenne, Bourgoin Jallieu, L’Aigle, Seripharm, SGL récemment, éclatement du site d’ELBEUF – Avenir Biochimie incertain – fin janvier annonce de la cession VLG à PCAS.
Dans la recherche et développement : 666 suppressions d’emplois – plan social jusqu’à fin 2004 avec programmée la fermeture de Romainville, centre de recherche performant
Suppression de 2 sièges sociaux TOUR BELLINI (HMR, PAUL DOUMER (RHONE POULENC)
Pour les opérations commerciales, annonces jeudi dernier de l’intention d’AVENTIS de vendre d’ici à fin2004 des activités pharmaceutiques jugées non stratégiques représentant 1,5 milliards d’Euros de chiffre d’affaires.
Discussion avec le fond d’investissements américain Blackstone pour cette reprise.

Cette cession pourrait se faire d’un bloc en créant une société qui regrouperait les médicaments concernés et dont 51 % du capital seraient mis en vente, AVENTIS conservant une participation de 49 %.
On devine aisément la suite…
Les Visiteurs Médicaux dont les postes sont impactés se verront transférés dans le cadre du 122.12 dans une entreprise partenaire.

De nombreux atouts ont été gâchés.
Liste non exhaustive.
Les dégâts en matière d’activités recherche, commerciales et industrielles sont importants malgré des atouts considérables, même s’il y a eu des investissements ici et là.
Evoquons encore la perte sur les statuts en particulier pour nos collègues ex- HMR
D’année en année, les profits gonflent… mais les dirigeants en veulent toujours plus.
La création d’Aventis laisse, depuis 4 ans, un goût amer aux salariés d’Aventis.
Grandes inquiétudes et démotivation des salariés d’Aventis. Il y a de quoi ?
Nombreux sont les salariés qui s’interrogent sur la capacité d’Aventis à faire cavalier seul.
Nombreux sont ceux qui pensent qu’une fusion est incontournable.
Ce que nous vivons actuellement chez Aventis ne milite pas en faveur d’une fusion, la question n’est pas pour ou contre, mais pour qui et dans quels buts ?
Face à cette situation nouvelle, nous demandons l’arrêt immédiat des fermetures, restructurations et cessions en cours.
Notre créneau : c’est le social et la santé.

Ce qui se joue c’est l’avenir de l’industrie pharmaceutique en France et en Europe.
Il nous faut une industrie pharmaceutique en France et en Europe qui rayonne dans le monde, qui réponde aux besoins de santé des populations, qui préserve et développe toutes ses activités, emplois, statuts.

TRADUCTOR INTERNET AL ESPAÑOL:

La decisión sobre la noche de enero 25 de 2004 por Sanofi Synthélabo para adquirir Aventis Group es una decisión muy graves consecuencias, tanto económica, política y socialmente.
Esta decisión, presentada por la dirección de Sanofi Synthelabo, es impulsar el grupo de 1ª posición en Europa y 3 ª más grande del mundo. Esta declaración de la dirección de Sanofi Synthelabo, muestra que este rediseño del paisaje mundial de productos farmacéuticos. Todo el mundo sabe que en este ámbito, los intereses financieros de ser lo que son, los jugadores de la industria harán todo lo posible para proteger su territorio.
La batalla se ha comprometido a ayudar a los miles de millones de dólares o euros, podemos decir hoy, en la Secretaría General del Consejo, después de esta decisión por Sanofi Synthelabo, nada será como antes, que o bien el llamado "agresor" o el llamado "agresiva", pero especialmente para las víctimas, los empleados, y por supuesto detrás de ella, toda la industria farmacéutica, la salud pública en Francia, Europa y el mundo.
Esta ofensiva concertada o no SANOFI SYNTHELABO con una campaña de comunicación sin precedentes que nos llevan a plantear que los resultados reales de esta ofensiva.
La experiencia de todas las fusiones, amistosa u hostil, todos de reestructuración en la industria química en general y en la industria farmacéutica en particular, han tenido el mismo resultado:
Debilitar el potencial de investigación y disminuir la oferta de drogas que necesitan los pacientes;
Acentuar el proceso de desindustrialización, celebrada en Francia y en Europa;
Reducir la capacidad de información y educación médica. La lucha de nuestra Federación y sus sindicatos no es una lucha a favor o en contra de la oferta.
Para la CGT, que es defender los intereses de los trabajadores, amenazó hoy a la misma en ambos grupos en relación con:

Su uso

Su condición

Su futuro. Ante esta nueva situación, la Federación Nacional de Industrias Chimiques CGT y sus sindicatos exigen el cese inmediato de los cierres, la reestructuración y desinversiones en curso. Las necesidades sanitarias de las poblaciones en Francia, Europa y en todo el mundo, muestran que ambos grupos deben mantener y mejorar sus sitios, sus actividades, sus puestos de trabajo. No se puede separar la salud social. Además, el acceso a la atención del sistema, visto como un derecho fundamental, debe ser activamente protegida por todos los actores de la sociedad, los líderes de nuestros grupos importantes, pero especialmente por el gobierno. No hacer es aceptar una sociedad enferma. Por otra parte, deploramos las medidas recientes del gobierno, porque él no reembolso de más de 450 medicamentos no sólo resultará en una falta de acceso a la atención de los más pobres, sino también por las amenazas de cierre de una media docena de laboratorios de investigación.
En este contexto de las adquisiciones, fusiones, política de salud llevada a cabo por Mattei, surgen muchas preguntas sobre el futuro de la industria farmacéutica.

¿Qué forma organizada la investigación y el desarrollo de nuevos productos farmacéuticos, de modo que son inmediatamente accesibles a todos los que lo necesitan?

Cómo orientar a la industria farmacéutica hacia objetivos coherentes con la mejora de la salud y la calidad de vida, y no sólo el crecimiento económico vinculado a la rentabilidad y los beneficios? Esta no es la de adquisición o fusión entre dos grandes grupos que respondan favorablemente a estas dos preguntas. En pleno debate sobre el futuro de la Seguridad Social, uno puede preguntarse sobre las cantidades involucradas en esta toma de posesión que de hecho son menos medios para la salud pública y la situación social de los empleados en el sector de la medicina.
Venta de Notre-Dame-de-Bondeville de Sanofi Synthelabo, Villeneuve la Garenne Aventis, el cierre de las AVENTIS búsqueda en Romainville, amenazas y Elbeuf Compiegne, estas opciones estratégicas puramente financieros no responden a las necesidades de salud y de la población. Esto debilitará el potencial de investigación y disminuir el suministro de medicamentos que el paciente necesita. Muchas preguntas se plantean.
Desde una perspectiva financiera
¿Por qué Sanofi-Synthélabo puso en marcha una oferta pública de adquisición de Aventis y no otro?

El papel de TOTAL y L'OREAL.
Desde una perspectiva social
Los problemas ya conocidos antes de la fusión.

Las primeras decisiones adoptadas tras el anuncio de la oferta pública de adquisición.Sobre estos puntos, los dos compañeros de Sanofi Synthélabo y Aventis les darán los detalles.
El lanzamiento de Sanofi-Synthelabo de una oferta pública "no solicitada" merece una consideración tanto los aspectos financieros, como económica y socialmente. Hay que fijarse en el contexto de las políticas de salud de varios gobiernos de los dos franceses y europeos. En efecto, como con las pensiones, se ha acordado política y bien organizado a nivel europeo.
El lanzamiento de Sanofi-Synthelabo de una adquisición no está en la historia de este primer grupo. El Grupo Sanofi nació en 1973, la decisión de diversificar el grupo ELF capital, y la creación de Sanofi como una rama de la farmacia en este grupo es el resultado de la adquisición y fusión. Parece que sólo la más reciente, ha sido presentada como una fusión entre iguales, que la realidad no ha demostrado realmente. El punto importante aquí es que el crecimiento de Sanofi largo de su historia se debe más a su capacidad para adquirir, como su desarrollo interno. Sin embargo, está lejos de ser despreciable ha sido la piedra angular de la política aplicada.
Si tenía que tener en cuenta los resultados de la empresa, y anunció perspec-tiva, no es por Sanofi-Synthelabo de razones objetivas para la adquisición de Aventis. Las razones son, evidentemente, en otros lugares. En una industria farmacéutica, cuya concentración está aumentando a nivel internacional, los resultados de la carrera es a la vez intenso y extenso. En estas circunstancias, no hay empresa inmune a la de rapaces. El depredador de hoy puede ser presa de mañana.
Los resultados de Sanofi-Synthelabo, siendo lo que son desde hace varios años, podría satisfacer los más exigentes. Para el registro, en el matrimonio arreglado entre Sanofi Synthelabo y los requisitos de rentabilidad de la nueva entidad no sólo en cifras de dos dígitos, pero más del 20%.
No hubo necesidad de ser un gran economista para ver que esa tasa de retorno no puede ser excepcional en el largo plazo, y sin causar ningún juicio de valor, el futuro podría ser también jugosa. En cualquier caso, la gestión de Sanofi-Synthelabo ningún secreto que hoy en día la oferta pública es una excelente oportunidad de las circunstancias, y que más allá de las oportunidades de crecimiento parece discernir (ver propaganda en el 1er y 3er mundo europeo), es también una operación defensiva para tratar de guardar cualquier depredador potencial.
La propiedad de Sanofi-Synthelabo está en efecto por el momento bloqueado por acuerdo de uno de los accionistas se debe a finales de 2004. Elf (ya absorbida por número) y L'Oreal, el matrimonio se debe, y si existía en ese momento era un deseo común de poner fin a la separación de la industria farmacéutica.
Hoy en día, Total ha indicado claramente que los accionistas no sería renovado, decisión lógica, a raíz de la progresiva disminución de las del grupo de más de 30% en 1999 alrededor del 24% en la actualidad. Para L'Oreal, la situación es algo diferente, ya que el resultado de Su-Synthelabo Nofi varios años es una parte importante de la suya. Sin embargo, L'Oreal también está en una situación de movilidad de sus pro-primera capital, ya que recientemente anunció la absorción de la sociedad holding Gesparal por L'Oreal. Sobre el papel, la posición de capital es al parecer un-cambiado, pero, directamente dirigida la Nestlé multinacional, que tiene sus propios intereses en la industria farmacéutica mundial. Y estos intereses aquí no son necesariamente convergentes con los intereses que regulan la oferta pública de Sanofi-Synthelabo por Aventis.
Tenga en cuenta también que si un asunto de conveniencia, en esta operación, los medios de Sanofi-Synthelabo ahora son limitados.Para adquirir Aventis, el proyecto involucra principalmente depositado un intercambio de acciones de ambas compañías. La porción en efectivo representa sólo el 19% de la transacción y se basa principalmente en un préstamo.
Para lograr este escenario que había un acuerdo de los dos accionistas de referencia, que puede ahora Sanofi-Synthelabo de pretender que él tiene el pleno apoyo de ellos. Por nuestra parte, no tenemos ninguna razón para dudar de este apoyo. Sin embargo, observamos que el proyecto propuesto, Sanofi Synthelabo deberá, si la oferta pública tiene éxito, convocar una Asamblea General para crear los valores necesarios para pagar a los accionistas de Aventis. Como sabemos, ni Total ni L'Oréal son accionistas de Aventis, se deduce que después de la operación con una y la otra se diluye. Los accionistas seguirá hasta el final del año, pero su mayoría en las votaciones no parece garantizado.
Por eso hemos dicho que el apoyo de Total y L'Oreal a esta oferta pública es similar a la cuerda apoya la horca. Sobre todo si Sanofi-Synthelabo importante accionista de Aventis 3 accionista potencial podría ser la Kuwait Petroleum Corporation (KPC).
Es claro al final de esta declaración, que la oferta pública si tiene éxito, el grupo será más que una empresa transnacional que la sociedad europea y la voluntad de mantener la toma de decisiones centros en Francia es sin duda una voluntad que responde a los intereses nicho actual, pero no una garantía de duración indefinida.
Parece claro, en estas circunstancias que la oferta pública de Sanofi-Synthelabo por Aventis, el resultado de la situación contradictoria del grupo:
no puede garantizar el plazo largo, un nivel similar a los resultados anteriores,
y debe hacer frente a la inestabilidad de su participación prevista. Esta es una pérdida real de avanzar que no es seguro en este periodo.
Sanofi-Synthelabo es un escaparate social, ni una sola referencia sobre el tema. Debemos recordar que la concentración de hoy de Sanofi Synthelabo y no ha llegado sin la destrucción social. El hecho de que la gestión podría haber hecho en menos visibles y menos ruidosos que otros, no altera el hecho.
En 1999-2000, más de 500 puestos de trabajo han desaparecido en la región de París. Pero hubo transferencias masivas: Belleza Sanofi, Diagnostic Pasteur, Sanofi Nutrition Santé Animale, Porges, Sylachim (Finorga vuelto desde entonces), ELA Medical. También hubo cierres de establecimientos de Ris-Orangis y Coutances.En esta letanía, de curso, todos los empleados han perdido sus puestos de trabajo. Sin embargo, muchos, muchos han perdido entonces. Esto permite que Sanofi-Synthelabo para proteger su "imagen" en el barato.Si la oferta pública de Sanofi-Synthelabo empleados preocupados de hoy es que incluso antes de su anuncio, las nubes oscuras se cernía la historia:
En la búsqueda, la administración no había ocultado su deseo de cerrar finalmente la Labège sitios (31), Bagneux y Rueil-Malmaison (92).
En la química, la gestión ha iniciado un proceso a finales de 2003 para la información relativa a una consulta de redundancia en su poder a 53 personas en el sitio de Sisteron.
En la gestión industrial de la empresa anunció a finales de 2003, un estancamiento general de los volúmenes producidos, y abiertamente preocupado por el final de 2004.Desde esta perspectiva, el mismo tiempo ha anunciado la oferta pública y venta de Arixtra y Fraxiparina y el sitio de Nuestra Señora de Bondeville (76) ha creado una profunda ansiedad dentro de la compañía como un grupo.De hecho, Arixtra se presentó siempre y cuando el futuro "blockbus-tros".
Al mismo tiempo, el interior de algún tipo se han realizado en contra de sus 'competidores' Lovenox.
No es para nosotros aquí para hablar bien o mal de uno u otro producto.
Los científicos pueden expresar.
Lo que nuestros sindicatos se observa es que la elección de Sanofi-Synthelabo entre estos dos fármacos no es una cuestión científica, sino una historia de dinero. Sera lo mantuvo que trae la mayoría del dinero. Eso es todo.
Más allá de la emoción de los empleados que cree que el discurso ahora, es posible EGA-ción que la oferta pública es una forma conveniente de disponer de un producto cuyo futuro es ahora incierto. El escándalo de Nuestra Señora de Bondeville está tratando de convencer al futuro de Arixtra, mientras que al mismo tiempo, Sanofi-Synthelabo celebrará patentes que pueden estar reemplazando d "Arixtra o Lovenox ... En estas circunstancias, los empleados de Nuestra Señora de Bondeville como los de un número de instituciones han dado cuenta rápidamente que no había repartir mal el engaño. Tal como está, la venta de Arixtra y Fraxiparina a Nuestra Señora de Bondeville se suspende hasta casi el cierre. Sanofi-Synthelabo es bien conocida, y la cesión es una manera de hacer, el trabajo sucio.
Proyecto de oferta pública también muestra que la dirección de Sanofi-Synthelabo, confirma que no pondrá en duda las acciones ya emprendidas por la actual gestión de Aventis. Las operaciones en cuestión, es de las asignaciones del curso, tales como el cierre de empresas.
Al término de la operación, Sanofi-Synthelabo ha previsto un coste de reestructuración de 2 millones de euros.
La bella imagen "social" da paso a las necesidades de los mercados financieros.
Más allá de la propaganda, el estado de las negociaciones sociales en el grupo de Sa-Synthelabo Nofi ahora por un año y medio sale de la Secretaría General del Consejo, sin ilusión.
No hay acuerdo salarial con el sindicato no se ha alcanzado desde 2000.
La última negociación sobre el acuerdo de Bienestar y Salud de empleados del Grupo, incluso firmado por otros sindicatos, puede ocultar un gran retroceso social para todos los empleados y los jubilados. Desde esta perspectiva, el establecimiento de un reembolso de medicamentos basados en la FFT muestra la complicidad de la gestión del Grupo con el gobierno. Pero hay una paradoja que Sanofi-Synthelabo no es una excepción. El que vende medicamentos de prescripción, los medicamentos princeps, ha decidido que sus empleados se reembolsarán sobre la base del precio de los medicamentos genéricos.
Contrariamente a su lema, Sanofi-Synthelabo, en esencia, no se trata de la salud, pero el beneficio que puede producir.
Script de la oferta pública por Sanofi-Synthelabo.
Se afirma en el documento de intenciones en el final de la oferta pública, será:
Modificación de la Junta de Aventis.
Propuesta de conversión de Aventis SA con una Junta de Directores.
Sanofi-Synthelabo se reserva el derecho a proponer para continuar adelante con una fusión con Aventis.
Sanofi-Synthelabo se propone continuar la política de desinversión por la empresa Aventis en cuanto a su no-actividades estratégicas.Más allá de la batalla de la bolsa, la operación parece que va a ser bastante largo y difícil.
La oferta hostil de Sanofi Synthélabo de Aventis se dedica un proceso que nadie puede prejuzgar el resultado.La imagen social de Aventis es malo, muy malo. Algunos ejemplos dolorosos para demostrar esta afirmación:
End, 98-99 en la puerta de la fusión HMR-RP: plan de 1000 las pérdidas de empleo en el sector farmacéutico de la francesa Rhone Poulenc
Matanza y venta de la Cooper
Plan de jubilación temprana de nuevo en 1000 con menos puestos de trabajo
Asignación de productos agroquímicos a BAYER
Asignación de Cassenne, Bourgoin Jallieu, Eagle, Seripharm SGL recientemente estallido ELBEUF sitio - Bioquímica futuro incierto - El anuncio a finales de enero de la venta de VLG PCAS.
TOUR 2 quitar la sede de Bellini (HMR, Paul Doumer (Rhône Poulenc)
Para las operaciones comerciales, anunció el jueves pasado de la intención de vender Aventis por fin2004 actividades consideradas no estratégicas farmacéutica que representa un 1,5 millones de euros de volumen de negocios.
Discusión con el fondo de inversión Blackstone EE.UU. para esta recuperación.
Esta tarea podría ser un bloque en la creación de una empresa que se combinan los fármacos en cuestión y cuya participación del 51% sería vendido, Aventis mantiene un 49%.
En la investigación y desarrollo: 666 puestos de trabajo - social de finales de 2004 con el cierre previsto de Romainville, el rendimiento del centro de investigación.
Podemos fácilmente adivinar el resultado ………
Los representantes médicos, y sus posiciones se ven afectadas serán transferidas en el marco de 122,12 en un socio de negocios.
Muchos activos han sido en vano.
Lista no exhaustiva.
El daño en términos de actividades de investigación, empresas y la industria son importantes a pesar de considerables activos, las inversiones, incluso si se han producido aquí y allá.
Vamos a hablar sobre la pérdida de los estatutos, en particular para nuestros colegas ex-HMRDe año en año, los beneficios se hinchan ... pero los dirigentes siempre quieren más.
La creación de Aventis hojas de 4 años, un sabor amargo a los empleados de Aventis.
Entre las principales preocupaciones y la motivación de los empleados de Aventis. No es suficiente?
Muchos empleados que cuestionan la capacidad de Aventis que hacerlo solo.
Muchas personas creen que es una fusión es inevitable.
Lo que estamos experimentando en Aventis no militan a favor de una fusión, la pregunta no es a favor o en contra, pero ¿para quién y para qué fines?
Ante esta nueva situación, exigimos el cese inmediato de los cierres, la reestructuración y desinversiones en curso.
Nuestro nicho: la social y la salud.
Lo que está en juego es el futuro de la industria farmacéutica en Francia y en Europa.
Necesitamos una industria farmacéutica en Francia y en Europa, que se irradia en el mundo que responda a las necesidades de salud de la población, que los preserva y desarrolla todas sus actividades, puestos de trabajo, estado.
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Gracis Informcion.
PERO CON LAS "FOFAS ESPAÑOLAS DEL AGREAL/VERALIPIDA, SE HAN TOPADO"




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