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La vacuna para el cáncer cervical del útero es eficaz?
Gerard Bapt, MP PS - Tribuna
Miércoles, 14 de septiembre 2011 a las 18:01
Los méritos de la vacunación contra el virus que causa el cáncer cervical del útero se ve desafiada por las alertas de farmacovigilancia. Sin embargo, en anuncios de televisión todavía cuentan con los méritos. El diputado socialista Gérard Bapt por lo que pide la reapertura del debate ...
Se han convertido en comerciales de televisión con frecuencia para asegurar la promoción de productos de salud, sin embargo, la obligación de prescripción médica. Estas campañas de marketing sacudir las intervenciones tradicionales de los expertos "líderes de opinión" y el tradicional "médicos" para hacer frente a la opinión pública. Acerca de vacunación contra el VPH, que es motivar a las madres para el beneficio de sus hijas.
Sin embargo, un asesor de la vacunación contra la población en general siempre se debe incluir información sobre efectos secundarios, demostrado o discutidos por las advertencias: este no es el caso. Sin embargo, algunos datos publicados por la agencia de los EE.UU. "FDA" y las primeras diligencias judiciales abiertas en Europa, plenamente justificada.
Restaurar la credibilidad del discurso en el objetivo de salud pública ampliamente proclamados, a través de una mayor transparencia, si los datos de acceso a enlaces de interés de los expertos, pero científicos y farmacovigilancia .
En epidemiología ¿qué pasa con los datos proporcionados por el CNIB para el cáncer de cuello uterino?
Desde 1990, su frecuencia en las mujeres y la mortalidad ha disminuido constantemente, pasando desde el año 1990, los casos diagnosticados desde 4000 hasta 3000 menos que el año pasado y menos de 1.600 muertes en 1000 lamentó el mismo período. Mayoría de los cánceres de cuello uterino son tratadas en las mujeres que no fueron seguidos regularmente por manchas, la tasa de detección sigue siendo en gran medida la mejora constante, particularmente en desventaja social.
¿Qué pasa con el beneficio de la salud pública?
El impulso para la vacunación de las niñas fue lanzado por la radio y la campaña de televisión, incluso antes de que la Autoridad de Salud ha elaborado sus recomendaciones. Sin embargo, se supo que no eran eficaces contra todos los tipos de VPH. La eficacia en términos de salud pública aún no se ha demostrado, y las observaciones de la editorial en la revista The Lancet (1) sobre un reciente estudio australiano y el estudio de la CNAM, a partir de datos SNIIRAM (2 ). No hay estudios que muestran que la incidencia de la displasia cervical causado por los genotipos vacuna que es estadísticamente reducido por la vacuna. Ninguno tiene la experiencia suficiente para demostrar que la vacuna para los genotipos que se trate, hay una disminución en el número de cánceres reportados.
Cuando el beneficio de la vacunación no está demostrado, cuando se producen alertas de farmacovigilancia, que la cuestión de conflicto de intereses no se logró, es aceptable que las autoridades sanitarias dejaron molesto por las campañas de los medios de comunicación público en general? Las campañas anteriores para la vacunación contra la hepatitis B no ha sido una lección!
¿No sería mejor gastar los cientos de millones de euros en juego para el seguro de salud, un mejor seguimiento de los pacientes y la tasa de exámenes regulares de Papanicolaou, en particular a las familias que experimentan dificultades cada vez mayores acceso a la atención y la prevención? El debate debe ser reabierto!
(1) Editorial Lancet, junio 2011
(2) Vacunas, 2011
Gérard BAPT es miembro y relator especial de la Misión de la Salud.
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Le vaccin anti-cancer du col de l'utérus est-il efficace ?
Gerard Bapt, député PS - Tribune
Mercredi 14 Septembre 2011 à 18:01
Le bien-fondé de la vaccination contre le virus responsable du cancer du col de l’utérus est remis en question par des alertes de pharmacovigilance. Pourtant des spots télé en vantent toujours les mérites. Le député socialiste Gérard Bapt appelle donc à rouvrir le débat...
Fréquentes sont devenues les publicités télévisées assurant la promotion de produits de santé pourtant astreints à prescription médicale. Ces actions de marketing bousculent les classiques interventions des experts « leaders d'opinion », ainsi que la traditionnelle « visite médicale » pour s'adresser au grand public. Concernant la vaccination anti HPV, il s'agit de motiver les mères de famille au profit de leurs filles.
Mais conseiller une vaccination au grand public devrait toujours comporter une information sur les effets indésirables, démontrés ou évoqués par des alertes : ce n'est pas le cas. Pourtant, certaines données publiées par l'agence US « FDA », ainsi que les premières procédures judiciaires ouvertes en Europe, le justifieraient pleinement.
La restauration de la crédibilité de la parole en santé publique, objectif désormais largement proclamé, passe par une plus grande transparence, qu'il s'agisse de l'accès aux liens d'intérêt des experts, mais aussi des données scientifiques et de pharmacovigilance.
En matière d'épidémiologie qu'en est-il des données fournies par l'INCA pour le cancer du col utérin ? Depuis 1990, sa fréquence chez la femme ainsi que la mortalité n'a cessé de diminuer, passant, depuis 1990, de 4000 cas diagnostiqués à moins de 3000 l'an dernier et de 1600 à moins de 1000 décès déplorés pendant la même période. La plupart des cancers du col traités le sont chez des femmes qui n'ont pas été suivies régulièrement par frottis ; le taux de dépistage régulier reste largement à améliorer, notamment dans les couches sociales défavorisées.
Qu'en est-il du bénéfice en santé publique ?
L'incitation à vaccination des jeunes filles avait été lancée par campagne radiotélévisée avant même que la Haute Autorité de Santé n'ait produit ses recommandations. Il était pourtant connu que ceux-ci n'étaient pas efficaces contre tous les types de Papillomavirus. L'efficacité en terme de santé publique reste à démontrer, ainsi que le remarque l'éditorial du Lancet(1) à propos d'une étude australienne récente, ainsi que l'étude de la CNAM, réalisée à partir des données SNIIRAM(2). Il n'existe pas d'études prouvant que l'incidence des dysplasies cervicales dues aux génotypes vaccinaux concernés est statistiquement réduite par le vaccin. Aucune n'a suffisamment de recul pour démontrer que pour les génotypes vaccinaux concernés, il existe une diminution du nombre de cancers déclarés.
Lorsque le bénéfice d'une vaccination n'est pas prouvé, lorsque des alertes de pharmacovigilance surviennent, lorsque la question des conflits d'intérêts n'a pas été gérée, est-il admissible que les autorités sanitaires se laissent bousculer par des campagnes médiatiques grand public ? Le précédent des campagnes concernant la vaccination contre l'Hépatite B n'a donc pas servi de leçon !
Ne vaudrait-il pas mieux consacrer les centaines de millions d'euros mis en jeu pour l'assurance maladie, à l'amélioration du suivi des patientes et du taux de dépistage systématique par frottis régulier, notamment en direction des familles connaissant des difficultés grandissantes d'accès aux soins et à la prévention ? Le débat doit être rouvert !
(1)Edito Lancet, June 2011
(2)Vaccine, 2011
Gérard BAPT est député et rapporteur spécial de la Mission Santé.
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